Le créateur de l'ostéopathie est Andrew Taylor Still, homme passionné, il développa cet art de guérir à une époque ou la medecine n'offrait que peu de résultas face aux nombreux maux qui touchaient ses contemporains.

De nos jours, une parties des ses hypothèses pour expliquer certaines problématiques sont dépassées, ce qui n'enlève rien aux effets des techniques utilisées.

Les ostéopathes modernes ont suivi l'évolution de la recherche scientifique et l'ont utilisé pour élaborer de nouvelles théories pour expliquer les effets bénéfiques observés sur les patients. Une bonne part des explications données par les ostéopathes et les écoles d’ostéopathies, bien que posées comme des vérités, restent de l'ordre de l'hypothèse et de ce fait ne sont pas démontrées.

C'est pour cette raison que la recherche en ostéopathie se développe. La recherche en ostéopathie se heurte à trois grosses difficultés.

Il est dans un premier temps difficile de mettre en place des procédures d'études permettant d'obtenir des résultats probants,  il est dans un second temps difficile pour certaines personnes que l'on puisse remettre en causes leurs "belles théories".

De plus, la recherche demande du temps et de l'argent, hors, dans un milieux très concurrentiel, ou le nombre d'ostéopathe ne cesse d'augmenter et ou le meilleur moyen de progresser est la pratique,  il n'est pas étonnant que les jeunes ostéopathes n'ai pas le temps de s'y consacrer.

Les ostéopathes qui se désintéresse de la recherche  scientifique ne sont pas à blâmer. Ils ne ressentent juste pas le besoin d'expliquer pourquoi leurs manipulations ont un effet bénéfique sur leurs patients.

Un bon exemple est celui des plantes médicinales, elles étaient utilisées avant que l'on ne sache ce qu'elles contiennent et comment agissaient leur principes actifs. Cela n'était pas une raison de se passer de leurs effets  bénéfiques.